Sifflements ? Bourdonnements ?
Votre oreille vous parle.
Sifflements ? Bourdonnements ?
Votre oreille vous parle.
Plusieurs types et fréquences de sons peuvent être entendus et sont tous des acouphènes : ils sont des sons fantômes, que le système auditif engendre lui-même. La fréquence du son que vous entendez est généralement corrélée avec la fréquence pour laquelle vous entendez le moins.
Selon les fréquences sonores entendues, la personne peut décrire son acouphène comme :
L’acouphène peut être permanent ou intermittent :
L’acouphène peut être ressenti dans une ou deux oreilles, ou dans toute la tête. En général, les personnes qui le ressentent dans toute la tête ont en fait un acouphène symétrique dans chaque oreille.
Son intensité est variable selon les personnes, mais lorsqu’on le mesure, son intensité subjective ne dépasse pas le seuil d’audition de plus de 5 à 20 dB HL. L’intensité avec laquelle vous entendez votre acouphène ne dépend pas du degré de perte auditive sur cette fréquence. Elle dépend plutôt de facteurs émotionnels tels que le stress, la fatigue et le focus d’attention. Réussir à gérer vos émotions, votre sommeil et votre focus d’attention avec la sophrologie par exemple permet de diminuer les acouphènes
Un acouphène est un son entendu par la personne mais qui ne correspond à aucun son extérieur. Il se crée donc à l’intérieur des structures des voies auditives. L’acouphène n’est pas la cause d’un dysfonctionnement mais un des symptômes. Les recherches ont démontré qu’une lésion des cellules sensorielles auditives provoque un manque d’afférence au niveau du cortex auditif. Par mécanisme de compensation, les voies auditives du complexe olivaire supérieur synchronisent les neurones pour recréer la sensation auditive de la fréquence lésée. Il est donc logique d’entendre comme acouphène la ou les fréquences pour lesquelles notre oreille présente une perte auditive, même parfois minime.
L’acouphène peut apparaître de façon concomitante avec un stress (décès, maladie, divorce, pression professionnelle, etc…). Cette combinaison entre l’adrénaline, le stress et l’acouphène peut provoquer une augmentation de l’intensité de l’acouphène. Au lieu d’être facilement masqué par l’environnement et bien toléré, il devient permanent et insupportable. La personne ressent un sentiment de perte de contrôle et d’impuissance. Elle n’arrive plus à se concentrer et a peur qu’il augmente encore. Cette situation nécessite rapidement de l’aide pour atténuer l’intensité des acouphènes et réduire le stress.
Acouphenes sans surdite
Acouphenes et surdite
80 % des personnes ayant une surdité ont des acouphènes associés.
L’acouphène va aussi souvent de pair avec l’hyperacousie (intolérance aux sons forts : douleur des oreilles à des niveaux plus faibles d’intensité que les personnes avec une audition normale).
Si 95% des gens ayant des acouphènes quotidiennement disent “vivre avec” et réussissent à une certaine habituation, 5 % des gens ayant des acouphènes souffrent réellement d’un acouphène tenace, dérangeant, ressenti très fort, en permanence, de telle sorte que ces personnes ne peuvent pas s’y habituer.
Cela devient une véritable souffrance pour eux. Ils développent alors anxiété, stress, dépression et angoisse.
Le stress est un facteur qui à la fois déclenche l’acouphène, mais aussi provoque la pérennisation de l’acouphène.